FRANCE
la Croix
À la suite du chapitre général qui s’est tenu du 9 au 29 avril à Saint-Jodard (Loire), le P. Thomas Joachim, prieur général de la communauté Saint-Jean a écrit à tous les frères pour les informer que leur fondateur, le P. Marie-Dominique Philippe (1912-2006) « a parfois posé des gestes contraires à la chasteté » à l’égard de plusieurs femmes adultes qu’il accompagnait.
Pourquoi avez-vous décidé de révéler maintenant, sept ans après sa mort, les zones d’ombre de votre fondateur ?
P. Thomas Joachim : Notre chapitre général, en avril, avait pour objet de faire le point sur la communauté et sur l’héritage que notre fondateur nous a légué : comment nous l’intégrons et comment nous nous positionnons vis-à-vis de lui… Or, depuis que j’ai été élu prieur général en 2010, j’ai eu accès à un certain nombre de témoignages le concernant et j’ai senti que la communauté était mûre pour regarder en face les choses, sans les édulcorer, sans se cacher les zones d’ombre de notre fondateur, tout en reconnaissant aussi tout ce qu’il nous a apporté.
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