Affaire Barbarin: la presse catholique s’insurge contre le lynchage médiatique

FRANCE
kath.ch

[Barbarin case: the Catholic press protests against the media lynching of Cardinal Barbarin. While the lay press covers the “Barbarin Affair”, the Catholic media are trying to make sense of things. While criticizing the efforts of the church in treatment of abusive priests, Catholic commentators are outraged what what they consider to be a “media lynching” of Barbarin and
failure to respect presumption of innocence.]

17/03/2016 Raphael Zbinden

“The Barbarin affair” , named after the Archbishop of Lyon accused of covering up cases of pedophilia, continues to shake the French media sphere. While the lay press roundly on the Primate of the Gauls, the Catholic media are trying to make sense of things. While criticizing the errors of the Church in the treatment of abusive priests, Catholic commentators are outraged Cardinal Barbarin of the media lynching and the failure to respect the presumption of innocence.

17.03.2016 par Raphaël Zbinden

“L’affaire Barbarin”, du nom de l’archevêque de Lyon accusé d’avoir couvert des cas de pédophilie, continue de secouer la sphère médiatique française. Alors que la presse profane tire à boulets rouges sur le primat des Gaules, les médias catholiques tentent de faire la part des choses. Tout en fustigeant les erreurs de l’Eglise en matière de traitement des prêtres abuseurs, les commentateurs catholiques s’indignent du lynchage médiatique de Mgr Barbarin et du non respect de la présomption d’innocence.

“S’agissant de tels faits, les catholiques – pas seulement la hiérarchie ecclésiale – ont trop longtemps cherché la protection du silence”, reconnaît Guillaume Goubert, directeur de La Croix. Un constat semblable est posé d’emblée par Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction du magazine chrétien La Vie. “A l’échelle de l’ensemble de l’Eglise catholique, la lutte contre les abus d’autorité a été défectueuse”, note-t-il. Même son de cloche chez le blogueur catholique à succès Erwan Le Mordehec, qui souligne sur son site Koztoujours, qu’il “comprend on ne peut mieux la colère des victimes”, face à la passivité de l’Eglise, qui a laissé en fonction un prêtre manifestement pédophile. Ainsi, pour Guillaume Goubert, “un tel silence se paie très cher (…) Surtout pour les victimes condamnées à intérioriser une douleur qui les ronge”. Il rappelle que “l’Eglise est au service d’une Parole qui libère. Le devoir lui impose de faire davantage de place en son sein à la parole de ceux qui ont été blessés”.

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