FRANCE
Le Figaro
Par Jean-Marie Guénois
Mis à jour le 14/11/2013
[Summary: The present of the bishops conference has met with 40 victims of sexual and spiritual abuse that involved 14 communities. The Catholic Church, like any institution, does not like to publicly recognize internal scandal. However, Bishop Georges Pontier formally responded to a group of victims who were abused in movements and religious congregations.]
Le président de l’épiscopat Mgr Pontier, répond à une quarantaine de victimes d’abus sexuels et spirituels et met en cause quatorze «communautés nouvelles».
L’Église catholique, comme toute institution, n’aime pas reconnaître publiquement des scandales internes. C’est pourtant ce que vient de faire le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, en répondant officiellement à un groupe d’une quarantaine de «victimes de dérives sectaires au sein de différents mouvements d’Église et congrégations religieuses» qui avaient adressé aux évêques réunis en assemblée plénière la semaine dernière à Lourdes un «appel» pour dénoncer des «dégâts» humains dont ils ont été victimes dans le cadre des communautés dites «nouvelles» et dont les effets décrits peuvent aller de la «dépression», au «suicide» ou la «destruction de personnalités».
La nouveauté de cette affaire ne réside pas tant dans la dénonciation d’abus sexuels que quelques-uns des plaignants ont subis mais dans celle d’«abus spirituel», un concept encore peu usité. Le fondateur, ou le supérieur, utilise son aura et son pouvoir spirituel sur des personnalités souvent jeunes et fragiles, pour enfermer leur liberté dans une dépendance totale afin d’obtenir d’elles le silence absolu couvrant d’éventuels abus sexuels ou autres abus de pouvoir.
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